Les organisations Amour de Mère et AFIVCC Unissent leurs Forces contre les Violences Basées sur le Genre et les Effets du Changement Climatique à Djiregnepahio.

Les organisations Amour de Mère et AFIVCC Unissent leurs Forces contre les Violences Basées sur le Genre et les Effets du Changement Climatique à Djiregnepahio.

Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes, l’ONG Amour de Mère, l’Association des Femmes Impactées par les Violences et le Changement Climatique (AFIVCC), avec le soutien financier de l’ONG Charité Vie, ont lancé une campagne de sensibilisation à Djiregnepahio. Axée sur les Violences Basées sur le Genre (VBG), cette initiative met également en lumière les impacts du changement climatique sur les communautés locales, notamment sur les femmes.

Un message mobilisateur dès l’ouverture

Mme Mambo Marietou, Directrice Exécutive de l’ONG Amour de Mère, a ouvert la rencontre en rappelant l’importance des 16 jours d’activisme comme moment clé pour briser le silence sur les violences faites aux femmes. « Nous devons agir ensemble pour protéger nos droits et construire des communautés où les femmes peuvent vivre sans peur. Mais au-delà des violences visibles, d’autres facteurs, comme l’impact environnemental, touchent particulièrement les femmes », a-t-elle souligné.

Elle a également insisté sur la nécessité pour les victimes de se reconstruire après une violence, en se tournant vers les mécanismes d’aide existants. « Reprendre confiance en soi et demander de l’aide est la première étape pour sortir du cycle de la violence », a-t-elle encouragé.

Des experts pour informer et accompagner les femmes

Plusieurs intervenantes issues de la Direction Régionale de la Femme, de la Famille et de l’Enfant ont pris le relais pour approfondir les discussions :

  • Mme Fadiga, du Service de la Promotion de la Femme et des VBG, a expliqué les différentes formes de violences subies par les femmes, tout en soulignant l’importance de l’éducation et de la sensibilisation pour prévenir ces actes.
  • Mme Mani Nicette, également du même service, a mis l’accent sur la déconstruction des tabous sociaux, rappelant que la peur du regard de la société ne devait pas dissuader les victimes de chercher justice.
  • Mme Aka Jeannette, du Service des VBG, a présenté les mécanismes juridiques et sociaux disponibles pour les femmes en situation de violence. Elle a insisté sur la bienveillance des procédures, notamment pour les femmes mariées, en précisant que les conjoints violents étaient d’abord accompagnés et mis en garde avant toute sanction.

Des préoccupations environnementales au cœur des discussions

Mme Boko Mathilde, présidente de l’AFIVCC, a abordé un aspect moins traditionnel de la lutte contre les violences : l’impact du changement climatique et de la proximité des décharges municipales sur les communautés locales. Elle a qualifié cette situation de violence environnementale, soulignant que les femmes et les enfants, souvent en première ligne pour gérer les conséquences de ces problématiques, subissent des effets disproportionnés.

Des témoignages poignants et des promesses d’accompagnement

Cette rencontre a également été marquée par des témoignages bouleversants des femmes de Djiregnepahio, mettant en lumière la réalité des violences qu’elles subissent. La délégation a pris l’engagement de les accompagner dans la recherche de solutions durables.

Par cette campagne, les organisatrices espèrent non seulement sensibiliser, mais aussi outiller les femmes pour qu’elles puissent, collectivement et individuellement, se protéger et défendre leurs droits.

Une campagne qui se poursuit

Cette rencontre n’est qu’une étape d’une campagne plus vaste. Les initiatives prévues incluent

  • La diffusion de messages de sensibilisation et des émissions de radio, touchant un public élargi.
  • Des rencontres ciblées avec d’autres communautés locales, notamment les mareyeuses, pour comprendre et répondre aux spécificités des violences qu’elles subissent.

Avec cette campagne, les organisations, Amour de Mère et AFIVCC entendent rappeler que les violences faites aux femmes, qu’elles soient visibles ou structurelles, doivent être combattues par tous les moyens.

Mama Afrika

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